La Branche d'Acacia de J de la Presle
Référence EFA 94
pour piano et chant : musique J de la Presle, poème de Jean Richepin
Jacques de la Presle est né à Versailles le 5 juillet 1888. Pianiste dès l’âge de 6 ans, il débute ses études musicales au Conservatoire de Versailles auprès de Paul Fauchet qu’il remplacera comme organiste de l’église Notre-Dame de Versailles. Il intègre par la suite le Conservatoire de Paris dans les classes d’Antoine Taudou (harmonie), Georges Caussade (contrepoint) et Paul Vidal (composition).
Dès la mobilisation de 1914, il rejoint le 119ème régiment d’infanterie où il est affecté comme brancardier. En juillet 1915, il est nommé à la musique de son régiment dans la section des cuivres (alto). Dès lors, tout en effectuant son service de brancardier pour lequel il obtiendra la médaille militaire, il va composer, créer un orchestre, donner des concerts et monter des revues. Gazé le 15 août 1918, la guerre s’achèvera pour lui à l’hôpital où il restera de longs mois.
Ayant repris ses études musicales avec Paul Vidal, il obtient en 1921 le 1er prix au Concours de Rome. Il sera directeur artistique à la Radio et professeur d’harmonie au Conservatoire de Paris. Il décède à Paris le 6 mai 1969.
On lui doit notamment un oratorio « L’Apocalypse de Saint-Jean », de nombreuses pièces de musique de chambre, des œuvres pour piano, un concerto pour piano et orchestre (prix de la ville de Paris en 1953), et près d’une centaine de mélodies.
La branche d’acacia, poème de Jean Richepin, 1916
Du front Jacques de la Presle écrit à sa fiancée le 21 janvier 1916 :
« Je voudrais terminer ma petite mélodie que j’ai commencée hier sur les paroles – que je trouve ravissantes – de Richepin, mais que j’aime comme si je les avais faites moi-même pour toi, mon amour bien-aimé ».
Le 22 mars 1916, il joue pour la première fois cette mélodie devant le commandant du 1erbataillon du 119è régiment d’infanterie.