Dialogues pour flûte et basson

Dès son mariage, Maurice Journeau s'établit à Nice où il vécut dix ans (de 1926 à 1936). Il y écrivit notamment des oeuvres pour violon, créées par Gil Graven, soliste des Concerts Internationaux.

En 1936, il monta à Paris et c'est donc là qu'il composera la plupart de ses oeuvres, principalement pour piano (son instrument de prédilection) et pour musique de chambre. Les années 50 furent caractérisées par quelques enregistrements radiodiffusés, par l'écriture pour instruments à vent et pour orchestre, par un souci de renouvellement (y compris dans le cadre d'un dodécaphonisme bien personnel, mais vite abandonné). Les années 70, période de la grande maturité, verront éclore des oeuvres de Musique Sacrée. En 1984, Maurice Journeau mit volontairement un point final à son écriture.

Fin 1992, sa musique inédite commença à être découverte par les artistes et le public, puis à être régulièrement publiée par les Editions COMBRE. En 1998, Maurice Journeau put voir son Centenaire fêté dans plusieurs villes de France et en Allemagne. Ce fut alors le début d'une discographie permettant une divulgation plus large d'oeuvres pour piano et cordes. Le 9 juin 1999, Maurice Journeau s'éteignit à Versailles, ayant assisté à l'essor de sa musique.